Augmenter les chances de succès de la fécondation in vitro
Lors d’un cycle normal, un seul follicule ovarien mûrit et produit un ovule. Cependant, afin d’augmenter les chances de succès de la fécondation in vitro il doit y en avoir plusieurs.
C’est pourquoi on administre des médicaments qui aident à la maturation de tous les follicules, ce qui entraîne la production de plusieurs ovules (provocation de l’ovulation). Pour commencer le cycle de provocation d’ovulation, l’équipe médicale de « Mitosis » doit avoir à sa disposition:
- Une analyse de sperme
- Des examens pour hépatites B et C, HIV I et II, et aussi VDRL.
- Un examen cardiologique
- Un certificat de mariage ou une déclaration notariée de consentement (dans le cas d’un couple qui ne serait pas marié)
Habituellement, le traitement qui va provoquer le développement folliculaire commence 14 jours après la première injection qui est effectuée le premier jour du cycle menstruel. Le traitement consiste à administrer quotidiennement des gonadotrophines qui nourrissent les follicules afin qu’ils se développent.
La maturation des follicules ovariens est surveillée par le médecin avec des ultrasons et des tests hormonaux (analyse de l’estradiol E2 dans le sang) le cinquième, septième, neuvième et onzième jour de l’administration des médicaments. Les doses de médicaments administrés sont ajustées après chaque échographie et examen hormonal pour obtenir des résultats optimaux. De cette manière, on peut contrôler le développement des follicules, déterminer le moment de prélèvement d’ovocytes et éviter la stimulation ovarienne.
Que sont les hormones analogues à la GnRH?
Les hormones analogues à la GnRH se rapprochent de l’hormone naturelle GnRH (hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires) qui provient de l’hypothalamus du cerveau et qui stimule la glande pituitaire pour sécréter des gonadotrophines, c’est-à-dire des hormones qui contrôlent l’ovulation.
La GnRH naturelle reste active dans le sang pendant quelques minutes, tandis que les hormones analogues durent plusieurs heures.
Paradoxalement, les hormones analogues stimulent d’abord et inhibent ensuite l’hypophyse, ce qui s’avère très utile.
Dans la fécondation in vitro, nous utilisons ces deux fonctions des analogues hormonaux.
Les hormones analogues sont administrées par injection dans la graisse sous-cutanée. L’aiguille est très fine et indolore. L’injection peut se faire à n’importe quel endroit du corps.
Habituellement, l’administration des hormones analogues commence le premier ou le deuxième jour du cycle menstruel.
Initialement, les hormones analogues stimulent l’hypophyse et, par ce biais, stimulent également les ovaires. Quelques jours après, elles interrompent la fonction hypophysaire.
Cette interruption est particulièrement bénéfique, car, de cette manière, la sécrétion hypophysaire n’interfère pas avec la stimulation ovarienne. La stimulation ovarienne se produit alors uniquement par des injections de Gonal-F, Puregon, Altermon, Merional (hormones hypophysaires), qui commencent le troisième jour du cycle.
Les hormones analogues aident également à prévenir une maturation prématurée des follicules sans courir le risque d’ovulation prématurée. D’autre part, on obtient la maturation de l’endomètre, afin d’augmenter les chances d’implantation de l’embryon dans l’utérus.