Infertilité masculine

Solutions efficaces même dans les cas les plus compliqués de sous-fertilité masculine

Solutions efficaces même dans les cas les plus compliqués de sous-fertilité masculine

Infertilité masculine - Fécondation in vitro - Centre de Fertilité FIV MITOSIS

L’évaluation de l’homme comprend surtout un spermogramme, un profil hormonologique et une échographie du scrotum. Le Centre de Fécondation in vitro « Mitosis » peut proposer des solutions à n’importe quel problème que le sperme pourrait présenter en utilisant les techniques les plus modernes pour réussir à féconder les ovocytes.

Les causes

Les raisons de l’infertilité masculine sont nombreuses et variées. La cause la plus commune de l’infertilité masculine est idiopathique, autrement dit, alors que tout semble normal (anatomie, hormones, libido), les testicules ne produisent pas un sperme normal, mais stérile.

Est considéré comme sperme normal celui qui affiche une concentration de spermatozoïdes supérieure à 20 millions par ml de liquide spermatique, une bonne motilité, à savoir une propulsion accélérée de plus de 50 % des spermatozoïdes, et plus de 14 % de spermatozoïdes de morphologie normale.

Une autre raison fréquente de troubles spermatiques est la varicocèle, la présence de varices dans le scrotum.

La dilatation anormale de ces veines conduit au réchauffement du testicule, qui peut s’avérer destructeur pour les spermatozoïdes (l’augmentation de la température du scrotum même d’un degré peut être nuisible).

L’infertilité masculine peut également être causée par un blocage tout au long du canal emprunté par le sperme. Une infection ou un traumatisme peuvent provoquer une cicatrice et bloquer l’épididyme (organe près du testicule où le sperme est stocké et activé avant l’éjaculation). La chirurgie des hernies, la vasectomie et la fibrose kystique peuvent également bloquer les tubules séminifères. Enfin, la prostate peut présenter un kyste ou un calcul bloquant le sperme à l’entrée de l’urètre pendant l’éjaculation.

Des facteurs professionnels, environnementaux et psychologiques tels que des niveaux élevés d’anxiété, des troubles du sommeil, l’usage de drogues, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, les lubrifiants, les toxines, les hormones de croissance dans les aliments, l’exposition chimique ou thermique, l’usage prolongé de jacuzzi ou de bains chauds peuvent également provoquer l’infertilité masculine.

Dans les cas les plus graves d’infertilité masculine, comme par exemple lors d’un défaut génétique (par ex. le syndrome de Klinefelter) ou d’une cause inconnue, on peut constater une absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat (azoospermie). Il y a deux raisons pour lesquelles les spermatozoïdes peuvent être absents dans l’éjaculat : l’azoospermie obstructive ou l’azoospermie sécrétoire. L’azoospermie obstructive (Obstructive Azoospermia, OA), provient d’un blocage dans l’appareil reproducteur, autrement dit le sperme est produit dans les testicules, mais y reste piégé.

L’azoospermie sécrétoire (Non Obstructive Azoospermia, NOA) résulte d’une production de sperme sérieusement entravée ou insuffisante. Habituellement, des niveaux élevés de FSH et une petite taille des testicules sont associées à l’azoospermie sécrétoire.

Traitement

Lorsque le sperme produit lors de l’éjaculation est trop faible (faible concentration de spermatozoïdes, en dessous de 20 millions/ml et de faible motilité, moins de 50 % de sperme à motilité normale), la fécondation in vitro, grâce à la technique d’insémination intra-cytoplasmique de spermatozoïde ou ICSI (Intracytoplasmic Sperm Injection) peut apporter une solution à l’infertilité masculine. Avec cette technique, un seul spermatozoïde est injecté par une aiguille très fine dans l’ovocyte. Ainsi l’on traite efficacement le problème d’une faible concentration et motilité des spermatozoïdes.

Dans le cas d’azoospermie, c’est-à-dire d’absence totale de spermatozoïdes dans l’éjaculat, les choses sont un peu plus complexes. L’azoospermie se présente dans 10 % des cas d’infertilité masculine.

Jusqu’au milieu des années 90, le don de sperme était la seule solution possible pour les hommes souffrant d’azoospermie. Aujourd’hui, les spermatozoïdes peuvent être obtenus directement à partir des testicules, puis administrés par insémination intra-cytoplasmique pour fertiliser les ovules de la femme.

L’ICSI est appliquée parce que les spermatozoïdes obtenus par cette méthode sont généralement peu nombreux et immobiles ou presque.

Quatre techniques différentes sont utilisées pour recueillir des spermatozoïdes et chacune porte un nom et un acronyme différents. Chaque procédé a ses avantages et ses inconvénients et ils ne sont pas adaptés pour tous les cas.

Ces techniques sont les suivantes:

L’aspiration microchirugicale du sperme par l’épididyme. Indiquée dans le cas où l’homme présente une obstruction des tubules séminifères qui conduisent le sperme du testicule au pénis. On isole l’épididyme en pratiquant une petite section d’un centimètre sur la peau du testicule. On utilise un microscope chirurgical pour examiner les tubules de l’épididyme. Un tubule est ouvert et son contenu (présence et qualité du sperme) est recueilli et analysé au microscope. Le sperme est transporté au laboratoire où il est traité et, s’il est en quantité suffisante, congelé. Il est important de congeler le sperme restant parce qu’une deuxième tentative de fécondation in vitro a souvent lieu.

Sans microchirurgie mais avec aspiration percutanée de sperme de l’épididyme. On introduit une aiguille dans l’épididyme, dans l’espoir de trouver et d’aspirer du sperme. Cette technique permet de recueillir peu de sperme, mais rarement en quantité suffisante pour être congelé. Cette technique est rarement recommandée car elle présente un faible taux de réussite et un taux plus élevé de complications.

Le prélèvement de tissu testiculaire est une opération ouverte qui peut être effectuée sous anesthésie locale et minimise les complications potentielles. On isole un petit morceau de tissu par une légère incision de la peau. Le tissu est placé dans un milieu de culture adapté et découpé en petits morceaux. Les spermatozoïdes sont libérés des tubules séminifères où ils sont produits, puis sont isolés du tissu testiculaire environnant. Il s’agit d’une technique qui donne une assez bonne qualité et quantité de sperme, qui peut ensuite être congelé et conservé pour une utilisation future. C’est une technique utilisée chez les hommes souffrant d’azoospérmie obstructive (OA), mais aussi d’azoospermie sécrétoire (NOA).

L’aspiration testiculaire de sperme est réalisée à l’aiguille fine de biopsie, par laquelle on perce le testicule et on aspire le sperme. Cette technique est susceptible de donner du sperme, mais la quantité est le plus souvent faible et ne suffit pas pour être congelée. Le risque de complications telles que la création d’un hématome, est plus élevé que celui de la méthode TESE.

Vidéo relative

Vidéos informatives sur l’infertilité masculine. Regarder avec sous-titres français.